NOS 4EME ET LE PARCOURS AVENIR

Le boucher-charcutier du village est venu partager la passion de son métier avec les collégiens

Thomas Pichs a su transmettre aux jeunes l’amour de son métier

Afin de bien préparer leur projet d’orientation, les élèves des classes de 4e du collège Corisande d’Andoins ont la chance, cette année, de rencontrer des professionnels locaux que la Principale, Marie Carmen Lemarchand, a invités à venir présenter leur métier.

Au rythme d’un métier par mois, c’est donc la 4e rencontre qui a eu lieu lundi 10 janvier dans la salle du restaurant scolaire. Le commerçant invité était le jeune boucher-charcutier arthézien Thomas Pichs qui, avec beaucoup d’enthousiasme et de pédagogie, s’est efforcé de partager sa passion en répondant aux nombreuses questions posées par les jeunes.

Il a ainsi évoqué, au hasard de la discussion, la différence entre boucher et charcutier, les contraintes hygiéniques importantes de ce métier alimentaire, le cursus scolaire pour y parvenir : « Avec rigueur, sérieux et motivation, tout le monde peut y arriver, a-t-il affirmé. »

Plaidoyer pour l’apprentissage

Avec un bac pro en poche, Thomas Pichs a pu reprendre à 23 ans la boutique du village et s’installer à son compte : « J’adore mon métier et j’aime le contact avec le client auquel je ne veux proposer que de la viande de qualité ».

Outre la vente de viande (majoritairement du porc), il prépare également des plats cuisinés.

Il a plaidé pour l’apprentissage, qui permet d’acquérir une vraie connaissance du métier, a affirmé respecter les gens qui ne mangent pas de viande ; il a évoqué aussi le bien-être animal, le recyclage des déchets (plus de 40 % sur une vache), les horaires normaux pour un salarié ou encore la viande halal, autant de sujets intéressants qui ont rendu cet échange particulièrement enrichissant.

 

INTERVENTION ORIENTATION 4EME

Les métiers du bâtiment

C’est la 3ème intervention d’un professionnel auprès des classes de 4ème au collège Corisande d’Andoins. M Isson de l’entreprise Naya est venu Mardi 7 décembre 2021 pour expliquer aux élèves que la petite entreprise familiale crée en 1973, emploie maintenant 40 personnes de différents corps de métiers : peinture, plâterie, revêtement de sol.

M Isson a fait part de son parcours professionnel atypique, puisqu’il a travaillé dans le secteur de la banque pendant 20 ans avant de se reconvertir à l’âge de 40 ans et de devenir ainsi Chargé d’Affaires et Conducteur de Travaux.

                                Son credo : Faire plaisir aux gens et réaliser leurs rêves !

 

                                  

LES CLASSES DE 4EME ET L'ORIENTATION

LE COLLEGE AIDE SES ELEVES A PREPARER LEUR ORIENTATION

 

   Publié le 10 octobre par Laurent Toral

                   

 

Pierre Darnaudéry est venu faire découvrir aux collégiens les difficultés et les richesses de son métier de boulanger.

La principale du collège Corisande d’Andoins, Marie-Carmen Lemarchand, et son équipe pédagogique ont décidé d’aider concrètement les élèves à préparer leur orientation.

Dans cet objectif, la principale va inviter des commerçants et artisans locaux pour venir présenter aux jeunes leur métier : « J’ai souhaité faire appel aux professionnels du village en priorité, afin de les mettre en valeur et de faire comprendre aux élèves l’intérêt des commerces de proximité… d’autant que certains de ces professionnels sont des anciens élèves du collège. » Il devrait y avoir une présentation par mois pour les élèves des deux classes de Quatrième.

Le premier à intervenir, jeudi 7 octobre, était Pierre Darnaudéry, de la boulangerie A Noste. Installé depuis moins d’un an, le jeune boulanger a repris la boulangerie Broussé dont il avait été apprenti une dizaine d’années auparavant. Pierre Darnaudéry a donc expliqué son parcours professionnel puis il s’est prêté aux questions, nombreuses, des collégiens.

> C’est la passion qui nous tient
 

Évoquant l’organisation de la journée de travail et le temps important de préparation avant le produit fini, il n’a pas oublié de parler des difficultés et contraintes horaires : « Il faut vraiment aimer ce métier pour le faire dans la durée. C’est la passion qui nous tient ».

À propos de ses expériences outre-mer, il a assuré que le savoir-faire manuel français est exportable. Expliquant le « fait maison » auquel il tient, il a rappelé qu’il faut de bons produits de base pour offrir au consommateur de la qualité.

Cette première rencontre s’est avérée très enrichissante pour les collégiens qui poursuivront leur découverte des métiers en accueillant, le mois prochain, une coiffeuse.

                                                     

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